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 › Conseil en gestion de crise › Conseil n° 4 : « Pourvu que mon banquier… Gérer sa relation aux banques »

Conseil n° 4 : « Pourvu que mon banquier… Gérer sa relation aux banques »

Nicolas Doucerain 17/03/2020     Conseil en gestion de crise

Bon à savoir

Les banques sont des soutiens précieux et souvent complaisants lorsque l’entreprise connaît une phase de croissance. En revanche, combien d’entrepreneurs ont dû parfois subir l’hostilité et le mépris de banques, dès la première difficulté venue ? Bien gérer sa relation aux banques, sans y laisser optimisme et bourse : un enjeu crucial pour tout dirigeant confronté à la crise.

En pratique

Préparez-vous à la crise… tant que tout va bien ! Le soutien des banques doit être thésaurisé avant que la crise n’éclate. Pour cela, quelques conseils simples. Ouvrez deux comptes bancaires dans deux banques différentes : cela facilite l’octroi de conditions tarifaires avantageuses, en faisant jouer la concurrence ; par ailleurs, en cas de retournement économique, vous pourriez continuer à agir même si l’une des deux banques rompait ses engagements. Profitez également de la bonne santé de vos affaires pour négocier le plus possible des lignes de découvert, de crédit et de Dailly : il faut savoir s’endetter lorsque vous n’avez pas besoin d’argent ! Enfin, profitez d’une situation favorable sur le plan de l’activité pour nouer une relation de confiance avec vos banquiers. Cela ne suffira pas à vous immuniser contre les difficultés, mais cela vous permettra peut-être de gagner du temps, voire d’obtenir quelques avantages supplémentaires lorsque l’activité commencera à se dégrader. Un bon moyen de gagner la confiance de vos banquiers est de vous montrer transparent avec eux : rencontrez-les tous les trois mois, parlez de votre activité, de vos projets, et transmettez mensuellement votre tableau de trésorerie, ainsi que vos résultats.

En période de crise, la relation avec les banques peut très vite se compliquer. Bien qu’il soit tentant de jouer la politique de l’autruche, maintenez le contact avec vos banquiers, communiquez régulièrement avec eux : ils ne doivent jamais apprendre de mauvaises nouvelles par des circuits détournés (les concurrents de l’entreprise, le réseau bancaire, un confrère…). Continuez donc à leur transmettre mensuellement vos bilans d’activité, en soulignant le plus possible les points positifs et les perspectives encourageantes.

Dans l’éventualité d’un dépôt de bilan, la relation avec vos banquiers risque de se dégrader significativement. Tout d’abord, et malheureusement, vous êtes contraint de leur dissimuler votre intention de déposer le bilan. Il est en effet inconcevable que vos banquiers l’apprennent : ils pourraient bloquer votre compte bancaire pour un prétexte quelconque, suspendre immédiatement vos autorisations de transfert, et finalement vous acculer à la faillite. D’autre part, le jour où vous déposez le bilan, vos comptes bancaires sont automatiquement bloqués et vos interlocuteurs habituels disparaissent au profit des services contentieux. La gestion de vos avoirs s’opère alors par le biais d’une banque spécialisée, Delubac ou Themis (voir fiches conseil n° 3 et n° 11). Il faut ensuite attendre l’acceptation de votre plan de continuation par le tribunal de commerce (voir fiche conseil n° 11) pour pouvoir à nouveau ouvrir un compte courant dans une banque classique. Encore faut-il en trouver une qui l’accepte…

Alerte rouge !

Lorsque votre banquier menace ou refuse de proroger un avantage de financement, de type ligne de découvert, ligne de crédit, ligne de Dailly.

À retenir

Le comportement à adopter vis-à-vis des banques requiert de la nuance, de la distance, et du doigté : s’aliéner la confiance de ses banquiers est tout aussi risqué que leur accorder une confiance aveugle…

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